Dossier Sécurité
L’ALL réclame une politique sécuritaire mieux étudiée et plus volontariste dans tous les domaines de la vie communale : le renforcement de la sécurité routière par le respect des limitations de vitesses et des aménagements routiers intelligents (voir dossier « mobilité » sur le présent site), un nouveau développement de la sécurité des bâtiments publics par une étude mieux ciblée des risques et une action plus importante de la police de proximité jointe à une information accrue des Lasnois sur les mesures préventives à domicile.
Distinguons la sécurité passive de la sécurité active
- La sécurité passive (safety) est l’ensemble des éléments qui, par leur présence ou leur fonctionnement, peuvent minimiser la gravité d’un accident.
- La sécurité active (security) est l’ensemble des éléments qui, par leur présence ou leur fonctionnement, peuvent éviter qu’un accident ne se produise.
Le mot accident doit être pris ici au sens large. Dans le domaine de la mobilité, ce peut être un accident de roulage par exemple. Dans celui qui touche aux bâtiments, cela peut par exemple être un incendie, un cambriolage ou encore un acte de vandalisme.
Que peut-on faire en matière de sécurité passive
- La Mobilité : dans ce domaine la commune peut faire beaucoup et a paradoxalement fait fort peu au cours de la dernière mandature. Combien de fois l’ALL n’a-t-elle pas réclamé que les routes qui traversent les villages de Lasne soient mieux adaptées pour ralentir la circulation des véhicules et sécuriser la protection des riverains ? L’ALL a soutenu et a été à l’initiative dans nombre de comités de quartier. Un exemple réussi est celui du centre de Plancenoit, où la rue de la Bâchée sera complètement réaménagée entre 2012 et 2015, avec de nouveaux trottoirs plus larges, des chicanes et des bandes de circulation plus étroites. La première phase de ce réaménagement vient de s’achever en décembre 2013. Nous n’avons jusqu’ici pas obtenu de modifications analogues dans les rues contigües du Mouton et d’Anogrune, mais nous continuerons à les réclamer. Nous continuerons également de soutenir les Comités de quartier qui se créeront pour exiger des mesures analogues en d’autres endroits de la commune. Et c’est plus que nécessaire face à la cécité et la surdité des autorités communales. (Voir le dossier « mobilité » sur le présent site).
- Les bâtiments publics : l’ALL s’est prioritairement axée sur la sécurité des crèches et des écoles. Après le drame de Termonde où un forcené avait tiré sur des enfants et leurs puéricultrices, lors de la précédente mandature, le délégué du CPAS de l’ALL a visité les deux crèches publiques avec un commissaire de police spécialisé dans les aspects sécurité des bâtiments, tant publics que privés. De nombreuses recommandations ont été formulées. Certaines ont été mises en pratique, d’autres tardent encore. La réimplantation prévue de la crèche La Récré sur un autre site pourrait utilement combler quelques lacunes en matière de sécurité. Du côté des écoles, certaines adaptations techniques ont été demandées, telle l’ouverture vers l’extérieur des portes intérieures sensibles, facilitant l’évacuation d’urgence en cas de panique.
- La sécurité des Personnes et des Biens. Un important effort a été fait en termes d’investissement au niveau de la police interzonale de la Mazerine pour rajeunir, réorganiser et augmenter les effectifs sur le terrain. Le cadre organique est quasi complet actuellement. Toute cette réorganisation doit se concrétiser par une augmentation des actions concrètes mais aussi une plus grande visibilité de celle-ci principalement au niveau de la proximité. Les habitants doivent mieux connaitre leurs agents de quartier et ceux-ci doivent intensifier leurs contacts avec la population. La lutte contre les agressions des personnes, le vandalisme, les vols et destructions des Biens passe par une plus grande présence des forces de l’ordre sur le terrain.
En matière de sécurité passive, la vigilance est la meilleure arme de défense. Nous pouvons tous mieux faire. Appuyez ceux qui agissent en ce sens.
Que peut-on faire en matière de sécurité active ?
- La Mobilité : par son action préventive et, quand il le faut, répressive, la police peut agir sur les chauffards impénitents qui n’ont rien à faire de la sécurité des habitants. Les méthodes d’action sont connues par le grand public : contrôles préventifs mobiles organisés sur les routes, indicateurs de vitesse fixes à des endroits ciblés et radars de contrôles de vitesse permettant la pénalisation des contrevenants, sont quelques-uns des moyens utilisés. Le but n’est évidemment pas de sanctionner pour le plaisir. Notre souhait bien au contraire est de prévenir pour éviter l’irréparable. Et dans ce domaine-là aussi Lasne s’est distingué… par son pouvoir d’inertie. Pourtant il y va de la sécurité de nos enfants, autant que de celle de nos aînés. Lorsque les automobilistes savent qu’il y a un radar, ils s’adaptent et réduisent leur vitesse. Multiplions-les donc là où les risques sont les plus importants, aux abords des lieux publics, écoles, crèches, homes, salles de fêtes, etc., ainsi qu’au cœur des villages. Rendons aux citoyens leur droit de vivre en sécurité dans leur cadre de vie. Idyllique ? Non, logique sans aucun doute, mais peu partagé par les édiles communaux lasnois très rétifs à ce genre d’action. Pourtant nous sommes d’avis que ce ne sont pas les chauffards qui doivent tenir le haut du pavé. Puisse les citoyens nous entendre et appuyer nos actions. La police ne demande qu’à collaborer, mais quand le pouvoir politique prêche l’inertie… (Voir le dossier « mobilité » sur le présent site).
- Les bâtiments privés : une certaine recrudescence des vols à l’intérieur des maisons a été constatée récemment, même en pleine journée. La police intervient chaque fois qu’elle est informée. Bien sûr c’est souvent après les faits. Il faut rappeler aux habitants les consignes de sécurité et la nécessité d’adopter des mesures préventives. Là aussi un effort du politique devrait être entrepris. D’autres communes qui ont mis en avant la sécurité des habitants ont prouvé qu’en cas de prévention bien organisée, la criminalité recule. Un effort est également demandé d’une façon récurrente pour intensifier la présence des agents de proximité et surtout la rendre plus visible.
- La délinquance ou les violences intrafamiliales : Lasne est probablement moins concernée que d’autres communes par la délinquance provoquée par des bandes de jeunes. C’est sans doute dû en partie à la faible densité de la population. Mais Lasne subit aussi et de plein fouet d’autres nuisances, telles que les nuisances sonores provoquées par certains types de véhicules (quads, motos de grosse cylindrée, etc.). Loin de nous l’idée de nous dresser contre la liberté de circuler de tout un chacun… pourvu que par son comportement l’usager respecte le droit à la tranquillité et la sécurité des autres. Dans la négative, il faut sévir. Dans un autre domaine, les violences intrafamiliales existent dans tous les milieux sociaux, même à Lasne. Bon à savoir : il existe une cellule qui gère ce type de violence et qui peut intervenir en cas de besoin : CPAS de Lasne pendant les heures de bureau (02.633.25.29). En dehors de ces heures ou en cas d’urgence, contacter la police de La Mazerine.
En matière de sécurité active, la prévention organisée est le plus grand gage de réussite. Faites pression sur les édiles communaux pour qu’avec l’ALL, ils travaillent dans cette perspective.
La police de la Mazerine :
La police de la Mazerine (Route de Genval, 157-159, tél. 02.651.11.11, www.policelocale.be/lamazerine) est l’une des 196 zones de police du pays. Elle regroupe Lasne avec les communes de La Hulpe et Rixensart.
- La dotation de Lasne pour sa zone de police se monte à 1.715.495,81 € pour 2014.
- Les principales actions portent sur :
- La maitrise du phénomène des cambriolages dans les habitations, en augmentation dans la région.
- La maitrise de l’insécurité routière.
- La lutte contre les violences intrafamiliales.
- La problématique des bandes de jeunes.
- Le coût du service de police est en constante augmentation depuis la réforme de la police parce que l’Etat fédéral impose des tâches et des normes de plus en plus lourdes sur les entités fédérées et plus directement sur les communes. Cela pourrait au final peser sur la capacité d’engagement d’hommes et de femmes et sur les actions sur le terrain local.
- Les tâches administratives et judiciaires (mise en application de la nouvelle loi SALDUZ) alourdissent également la charge de travail de la zone.
- Les coûts liés au personnel sont de plus en plus mis à charge des communes. Exemple : depuis 2012, les communes doivent prendre en charge près de 21,5% de la charge des cotisations patronales pour la pension des policiers. Bientôt cela passera de 21,5 % à 34 %. Un sérieux handicap pour le budget d’action.
- Il faudra s’attendre dans les prochaines années à des augmentations substantielles de la dotation communale à la zone de police.
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